« La notion de projet, de mise en application concrète sur un cas réel, a été moteur de mon envie d’entrer dans le grand bain. Et je n’ai pas été déçu. »
« …C’est notre capacité à faire des choix réfléchis et justifiés qui est aussi mis à l’épreuve. »
Portrait de Quentin Boully
Quentin, 30 ans, lyonnais, diplômé d’une école de commerce, m’a parlé de Joséphine Baker, d’ONG et de développement durable.
Et le digital dans tout ça ?
Ses deux amours à l’origine : le développement durable et le digital.
Je devrais dire le digital et le développement durable d’ailleurs puisqu’à 16 ans, il fait ses premières armes dans l’informatique. Il code à ses heures perdues, pour le plaisir.
Son bac ES en poche, il intègre un cursus en école de commerce et une spécialisation en Développement Durable, son autre centre d’intérêt.
Sa quête professionnelle…
Il découvre le digital en ONG. L’organisation pour laquelle il travaille cartographie, sur mobile, des zones d’actions pour une cause écologique.
Sur les réseaux sociaux, Quentin anime sa communauté de volontaires engagés et travaille à la refonte du site internet.
Il tente aussi l’aventure entrepreneuriale avec deux associés. Ils proposent une prestation d’édition de sites internet pendant quelque temps.
En Angleterre, il travaille en agence où il fait ses armes en édition de contenus divers. Il y découvre le référencement naturel et la problématique Adwords.
La transition…via la certification
A 30 ans, autodidacte, vient maintenant le temps pour Quentin d’asseoir certaines compétences et de compléter sa palette d’expertises digitales. Il se met en recherche active de La formation idéale.
A quoi t’attendais tu avant d’intégrer la formation ? Quelles étaient tes attentes ?
« Je cherchais LA formation qui me convienne, à la fois théorique et pratique dans laquelle je pouvais m’épanouir professionnellement et c’est ce que j’ai trouvé à travers l’échange avec Cindy. »
L’intégration n’est pas qu’une simple formalité. Il sent qu’il doit vraiment justifier de son choix, postuler. Une grosse motivation est requise ce qu’il comprend aisément. La sienne est grande. Il est prêt à quitter sa région pour intégrer la toute prochaine promotion, à Paris, deux mois plus tard.
Il rejoint alors un groupe très hétéroclite. Ses co-stagiaires de certification digitale, une vingtaine de personnes, sont hôtesse de l’air, en création d’entreprise, viennent du secteur de la mode ou du secteur public, ont entre 22 et 50 ans…
Encore une fois, durant la formation, il est insatiable et en profite pour conforter un maximum d’apprentissages jusque-là effleurés.
Comment imaginais-tu ces 6 semaines de formation et quel est ton vécu effectif/ton expérience effective ?
« La notion de projet, de mise en application concrète sur un cas réel, a été moteur de mon envie d’entrer dans le grand bain. Et je n’ai pas été déçu. J’ai pu, en parallèle des nouvelles notions que j’assimilais, mettre en application mes connaissances sur le cas concret que je développais.
Au–delà, des intervenants de qualité et des connaissances théoriques, l’entraide entre les stagiaires, l’échange de connaissances et d’expertise issues de nos milieux respectifs ont permis à chacun de grandir et de développer nos projets respectifs. Les projets sont multiples et uniques mais on n’est jamais seul dessus »
Que dirais tu de ce parcours ? Quels conseils donnerais-tu à de futurs participants ?
« L’oral de fin de formation est un objectif et surtout un résultat valorisant car on repart en ayant une vision de nos points forts et faibles pour notre avenir professionnel dans le digital. Si j’avais un conseil pour les nouvelles promotions, choisir un projet qui passionne, qui donne envie de prendre des risques : un projet d’entreprise perso ou juste un projet sur une entreprise qui suscite notre intérêt, ce qui était mon cas. Sans oublier que chaque dossier est unique, au–delà de l’évaluation des connaissances théoriques, c’est notre capacité à faire des choix réfléchis et justifiés qui est aussi mis à l’épreuve. »
Jusqu’à l’accomplissement…
A sa sortie, il trouve rapidement une première mission en start-up. On lui confie l’acquisition de leads et le développement du chiffre d’affaires. L’impératif d’un développement et d’une rentabilité express laissent moins la place à une réflexion stratégique d’acquisition moyen/long terme et à la mise en place d’actions réfléchies et efficaces.
Il se met alors en quête de la mission de ses rêves. Il voit bien la différence depuis la formation. De nombreux recruteurs, entreprises et cabinets, le contactent spontanément dorénavant.
Sur Shapr, un réseau professionnel, on lui parle d’un poste de Traffic Manager qui s’ouvre prochainement. C’est précisément ce qu’il recherche.
Un mois plus tard, il déménage en Lorraine et rejoint la holding Premista, acteur majeur de l’intermédiation bancaire ; 500 personnes en national, 3 activités ; le regroupement de crédits, le courtage immobilier et l’assurance, 8 collaborateurs totalement dédiés au marketing digital et opérationnel.
Son travail consiste à identifier les bons leviers d’acquisition et les meilleurs fournisseurs de leads qualifiés (acteurs de l’affiliation, agences…). On parle de plusieurs centaines de milliers de leads par an qui sont autant de ressources absolues pour alimenter les forces commerciales du groupe et donc pour développer les différentes activités.
Lui incombe aussi l’analyse des données, des indicateurs de performance, l’optimisation des outils, la gestion des différents budgets qui lui sont confiés. Bref, la mission est riche, large et challengeante à souhait.
8 mois après sa prise de fonction, Quentin reste ravi du choix de sa formation. Il n’a aucun regret. Il est extrêmement satisfait des responsabilités qu’il occupe aujourd’hui et des perspectives… durables qui s’offrent à lui pour la suite.
Auteure du portrait : Valérie Lévy