« Quand j’ai terminé la formation, j’avais le sentiment de ne plus avoir peur. J’y cherchais plus qu’une formation digitale. Je recherchais un nouvel état d’esprit, une nouvelle posture. »
Cindy Dorkenoo
Portrait de Laurence Darbonnel
Prénom : Laurence
La personnalité qu’elle admire : Michèle Obama pour son charisme et ses valeurs.
Son animal totem : La baleine dont elle aime l’étonnante agilité bien que si massive.
Un lieu qui l’inspire : Saint Jacques de Compostelle pour le cap qu’il représente.
Mais découvrons-la plus avant…
Une surprenante genèse
Quand Laurence me fait le récit de sa carrière professionnelle, elle commence étonnamment par la fin d’un parcours de formations de plusieurs mois, un an plus tôt. Elle aurait pu choisir de nous faire le récit détaillé des beaux postes occupés en Direction Marketing, dans l’industrie papetière d’abord puis dans l’optique où elle s’est franchement épanouie pendant plus de 20 ans.
Tant de beaux projets en grands groupes internationaux lui ont été confiés qu’il n’est nul doute que d’autres du même acabit lui seront prochainement et logiquement proposés. L’avenir est d’ailleurs déjà tout tracé : elle réintégrera assurément un poste du même type, évoluant probablement davantage vers des projets encore plus digitaux et encore plus innovants. Comment pourrait-il en être autrement ?
Justement. Sans avoir gommé ces belles réalisations de sa mémoire ou les renier, il semble plutôt qu’elles représentent à ses yeux un premier jalon de vie mais pas une fin en soi finalement.
Fraîchement diplômée d’un Executive Master en Transformation Digitale et d’une Certification en Marketing Digital, majore de promotion dans les deux cas, sa carrière peut logiquement reprendre son ascension là où elle l’a laissée temporairement.
Il en sera finalement autrement.
Une Transformation inattendue
En réalité, en plus de ressortir plus « armée » d’expertises nouvelles, d’être en parfaite maîtrise des questions à la fois stratégiques et opérationnelles, c’est personnellement, profondément que beaucoup de choses ont aussi été chamboulées.
« Quand j’ai terminé la formation, j’avais le sentiment de ne plus avoir peur. J’y cherchais plus qu’une formation digitale. Je recherchais un nouvel état d’esprit, une nouvelle posture. »
« Complétée » de nouvelles convictions et aspirations, Laurence ressent aussi de nouveaux impératifs, plus intérieurs, personnels, notamment ceux de se challenger, de sortir d’une certaine zone de confort, de se réaligner fondamentalement. Le mode quasi « pilote automatique » de sa récente vie professionnelle est loin d’être dans la lignée de ces nouvelles aspirations.
Ses projections de carrière sont quelque peu contrariées. Un appel à un certain réveil s’est imposé subrepticement. Une quête de sens aussi. Une nouvelle voie fondamentale exaltante vient de s’ouvrir.
Déjà membre d’un réseau professionnel depuis plusieurs années, elle y avait déjà bien sûr perçu, entendu que le monde changeait, que les pratiques évoluaient et que les industries se transformaient…L’heure de la transformation a définitivement sonné sans pour autant prendre figure précise encore pour elle-même. Rappelez-vous. Il était encore récemment question de réintégrer des responsabilités en entreprise.
Une nouvelle aventure
C’est son premier cercle professionnel qui révélera un autre champ des possibles, un champ qui s’imposera comme une évidence rapidement. Anciens clients et partenaires lui proposent très spontanément diverses missions en freelance, de plus en plus ; de mieux en mieux…
Positive et ouverte, Laurence saisit chacun de ces challenges à bras le corps et, adossée à un réseau d’experts de confiance, elle embrasse chaque nouveau dossier confié avec avidité. La découverte d’une certaine nouvelle « liberté » affiliée à l’entrepreneuriat la séduit et elle comprend rapidement qu’après toutes ces années de salariat, elle est prête à relever ce nouveau défi.
Elle mène ses missions comme consultante indépendante, utilisant toute sa palette d’expertises pour répondre sur mesure aux besoins de ses clients. Les notions d’agilité et de transformation l’ont largement nourrie ces dernières années. Dans ce nouveau costume, son action trouve toute sa pertinence.
L’activité se développe sans cap tracé précis d’abord mais en toute conscience et maîtrise, sans craintes. Le bouche à oreille, la bonne exécution des premiers contrats font déjà le reste.
Mais entendons-la maintenant spécifiquement sur son passage chez Naïas dont on ne peut plus douter qu’il a contribué à la mutation que nous venons de décrire.
Son expérience Naïas
Avec un recul d’un an, considères-tu que la formation t’a permis d’arriver là où tu voulais être/à atteindre tes objectifs ? Pour quelle part ?
Un an après la formation, je ne dirai pas que j’utilise 100% des acquis de la formation, mais j’ai une connaissance plutôt pointue des leviers, développé des expertises et des mécanismes de travail pour alimenter mes travaux digitaux. Je sais aujourd’hui accompagner mes clients dans l’analyse et la bonne exécution de leur stratégie digitale et c’est l’objectif que je m’étais fixé.
Imaginais-tu apprendre autant ? Avoir autant de travail ?
Je m’étais préparée à ce que le rythme soit dense mais ça a dépassé mes estimations de départ ! En réalité ce qui m’a semblé le plus exigent mais le plus formateur, c’est de mettre en application immédiate les acquis sur un cas concret. Je ne pensais pas être capable de le faire, j’avoue y avoir passé quelques heures de nuit comme de jour mais à l’arrivée j’étais vraiment satisfaite du résultat. J’ai émis une recommandation de stratégie digitale complète et opérationnelle pour une marque de retail cosmétique ! Le cas était exigeant et je ne pouvais pas faire les choses à moitié. J’ai été choisie lauréate de promo et cela a été une belle récompense pour le travail accompli.
« Quels outils recommanderais-tu aux prochains participants ?
Il existe de nombreux outils et tous fonctionnent sur le mode Freemium. L’essentiel est de définir ses besoins et d’utiliser les outils en mode gratuit selon l’usage et en mode payant sur les usages fréquents et stratégiques. Les incontournables pour piloter son activité digitale (trafic, sources, mesures des campagnes) sont Google Analytics et Google Search Console (analyse des mots clés du site), Google Trends pour les tendances en analyse macro.
Pour la partie SEO, j’aime utiliser Yooda, Adwords Keyword tool et Semrush pour les études plus approfondies. Pour le social, Canva m’a rendue de nombreux services pour les créations graphiques rapides, Buffer dans la programmation des posts et Business manager de Facebook est un incontournable pour trouver des insights et construire des campagnes hyper ciblées.
Quelles sont les bonnes pratiques et la bonne organisation à mettre en place selon toi ?
Selon moi, il est essentiel de savoir ce que l’on veut faire avant tout pour ne pas se disperser. Les outils ne sont qu’un moyen pour atteindre des objectifs et indicateurs de performance associés. Encore faut-il les avoir préalablement fixés et avoir défini les plans d’actions. Je travaille beaucoup en modes collaboratif et agile (peu de mails par exemple) et j’utilise des outils comme Google Drive, Trello ou encore Slack.
Auteure du portrait : Valérie Lévy